L’affaire du Samusocial : un scandale politico-financier qui a secoué Bruxelles

Oct 4, 2024 | Affaires, PS, scandale politique belge | 0 commentaires

By Martin

L’Affaire du Samusocial : Comment Aider les Sans-abris en Empochant des Millions (Sans Blague !)

Ah, Bruxelles, cette ville pleine de surprises, de gaufres croustillantes, de frites à se damner et… d’affaires politico-financières bien juteuses ! Aujourd’hui, nous allons plonger dans l’un des plus délicieux scandales des années 2010 : l’Affaire du Samusocial. Accrochez-vous, chers lecteurs, car cette histoire vaut son pesant de frites mayonnaise. Entre rémunérations exubérantes, élus locaux en mode « self-service » et gestion transparente comme une soupe à l’oignon, ce scandale est un pur régal pour les amateurs de politique à la sauce belge.

Le Samusocial : Quand la Générosité Déraille

Avant d’entrer dans le vif du sujet, jetons un coup d’œil rapide à ce qu’est le Samusocial. C’est une ASBL (comprendre : association sans but lucratif, enfin, théoriquement) fondée dans les années 90, sous l’impulsion de ce cher Yvan Mayeur. Son but ? Venir en aide aux sans-abris de Bruxelles. Noble cause, non ? En tout cas, ça avait l’air sympa sur le papier. Mais comme souvent, la réalité est un peu moins reluisante.

L’association, financée à hauteur de 98 % par des fonds publics (parce que pourquoi s’embêter avec les 2 % restants ?), avait pour mission de donner un toit à ceux qui en ont besoin. Ce qui est ironique, c’est que, pendant ce temps-là, certains administrateurs du Samusocial eux, empilaient les billets comme s’ils étaient les vrais sans-abris dans cette histoire.

Les Révélations : Quand la Générosité Prend une Pause Café (et Empoche 60 000 Euros)

Le 31 mai 2017, Alain Maron, député Ecolo (et apparemment, le seul gars qui ne regardait pas ailleurs), sort la bombe : près de 60 000 euros ont été distribués en jetons de présence aux administrateurs du Samusocial en 2016. Ces fameux jetons, censés rémunérer les élus pour leur temps passé en réunion, semblent avoir été un peu… comment dire… généreux ?

Le Jackpot pour Mayeur et Peraïta : Quand la Solidarité Devient Rentable

Et là, entrons dans le vif du scandale : Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles (l’équivalent belge d’un maire avec un costume trois-pièces et quelques casseroles), et Pascale Peraïta, présidente du CPAS de Bruxelles (Centre Public d’Action Sociale), se retrouvent sous les projecteurs. Non pas parce qu’ils ont fait un boulot remarquable avec les sans-abris, mais parce qu’ils ont perçu chacun 19 000 euros bruts en 2015 et 2016. Oui, vous avez bien lu. Apparemment, la charité commence vraiment à la maison (ou à la mairie, plutôt).

Ah, et en passant, ces 19 000 euros, c’était les deux tiers du budget prévu pour tous les administrateurs. Donc, si vous faites les maths, cela laisse des miettes aux autres. Bon, c’est Bruxelles, après tout. Les miettes de gaufres, c’est leur spécialité, non ?

affaire nethys

Les Réunions Fantômes : Pas de Réunion, Pas de Souci !

Et voici la cerise sur le gâteau : il s’avère qu’il n’y avait aucun procès-verbal prouvant la tenue effective de ces réunions. Voilà un vrai tour de magie ! Imaginez : vous êtes payé grassement pour des réunions qui n’ont jamais eu lieu. À ce rythme-là, autant envoyer des hologrammes et encaisser les billets tout en sirotant un mojito sur la Grand-Place. Mais non, eux, ils ont fait ça tout en restant discrets, pensant que personne ne verrait jamais le problème. Spoiler alert : tout le monde l’a vu.

L’Absence de Transparence : Un Concept Abstrait, Vraiment ?

Ensuite, on a le petit problème de la transparence. Car oui, dans une ville où même le Manneken Pis attire plus l’attention que les comptes publics, la gestion du Samusocial était aussi limpide qu’un verre d’Orval bien houblonnée. On aurait cru que la notion de transparence, dans ce cas, signifiait surtout : « Ce que vous ne savez pas ne peut pas vous blesser ». Mais comme les élections approchaient, il a bien fallu jeter un coup d’œil aux livres de comptes, et là… Oups.

Conséquences Politiques : Dominos et Têtes Tombantes

Le 8 juin 2017, Yvan Mayeur, après avoir fait semblant d’ignorer la tempête médiatique, a dû se rendre à l’évidence : les choses sentaient tellement mauvais qu’il fallait se retirer avant de finir en sauce. Il démissionne donc de son poste de bourgmestre. Tout de même, saluons la performance : quitter son poste quelques jours seulement après que la merde a touché le ventilateur, c’est presque du sport à ce niveau-là.

Quant à Pascale Peraïta, elle a suivi de près en démissionnant de ses fonctions au Samusocial et au CPAS. Il fallait bien une autre tête à sacrifier pour calmer les foules. Tout est bien qui finit bien, non ?

Non. Pas du tout.

Une Commission d’Enquête : Histoire de Creuser le Trou un Peu Plus Profond

Pour ajouter un peu de piment, une commission d’enquête parlementaire est créée au Parlement bruxellois. Parce qu’évidemment, il fallait bien que quelqu’un aille voir ce qui se tramait vraiment derrière ces rideaux de fumée. Spoiler alert (encore) : ils n’ont pas trouvé que des licornes et des arcs-en-ciel dans les comptes du Samusocial.

Les Suites Judiciaires : Le « Samu » Appelle la Justice

Le 13 juin 2017, le parquet de Bruxelles s’invite à la fête. Des perquisitions sont menées dans les bureaux du Samusocial et du CPAS de Bruxelles. C’est à ce moment que le Samusocial lui-même se constitue partie civile contre ses propres administrateurs. Vous voyez ce moment où un organisme qui est censé venir en aide aux sans-abris se retourne contre ses propres dirigeants ? On touche du doigt le sommet du malaise, là. Si ça ne mérite pas un film à suspense, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

L’Impact à Long Terme : Plus de Transparence, Moins de Fritkot

En conséquence, le scandale du Samusocial a provoqué une secousse sismique dans la vie politique bruxelloise. Oh oui, les citoyens ont pris note. Leur confiance en certains politiciens a fondu plus vite qu’une boule de glace au soleil de juillet. C’est surtout l’occasion de réfléchir à la gouvernance des ASBL para-publiques. Parce que, soyons honnêtes, quand on voit que même une association destinée à aider les plus démunis peut se transformer en machine à cash pour certains, il est peut-être temps de revoir les règles du jeu, non ?

De plus, cela a renforcé l’idée qu’il fallait imposer des exigences de transparence bien plus strictes dans la gestion des fonds publics. Fini, les budgets distribués sans rendre de comptes, fini les faux jetons de présence qui gonflent les comptes en banque. Oui, Bruxelles, il est temps de montrer que tu peux être autre chose que la capitale des fausses promesses et des tartes à la crème politique.

Conclusion : Comment Ne Pas Aider les Sans-abris Tout en Se Goinfrant

L’affaire du Samusocial restera gravée dans les annales comme l’un des plus beaux exemples de ce qu’il ne faut pas faire quand on est en charge de fonds publics. Imaginez un peu la situation : vous créez une association pour aider ceux qui n’ont rien, mais vous finissez par être celui qui empoche tout. C’est presque de l’art à ce stade.

Mais rassurons-nous : grâce à ce scandale, Bruxelles a appris une leçon précieuse. Enfin… peut-être. Car la politique, tout comme la gestion des fonds publics, a cette fâcheuse tendance à répéter les mêmes erreurs. Mais au moins, maintenant, on peut dire avec certitude que l’affaire du Samusocial nous a offert une formidable leçon de sarcasme, d’ironie et de cynisme politique à la belge.

Et si vous passez par Bruxelles un jour, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à la Grand-Place, entre deux gaufres. Vous pourriez y apercevoir les ombres de Mayeur et Peraïta, errant comme des fantômes en quête d’un dernier jeton de présence… ou d’une réunion imaginaire.

 

Principaux protagonistes

Yvan Mayeur

  • Bourgmestre de la Ville de Bruxelles au moment du scandale
  • A démissionné de son poste le 8 juin 2017 suite aux révélations
  • Fondateur du Samusocial en 1999 et ancien président du CPAS de Bruxelles (1995-2013)

Pascale Peraïta

  • Présidente du CPAS de Bruxelles au moment du scandale
  • A démissionné de son poste suite à l’affaire
  • Directrice du Samusocial depuis sa création en 1999
  • Impliquée dans une précédente controverse en 2001 concernant des primes non déclarées

Autres personnes impliquées

Michel Degueldre

  • Président du conseil d’administration du Samusocial
  • Impliqué dans une tentative d’intimidation envers des journalistes et un député

Alain Maron

  • Député Ecolo ayant révélé certains aspects de l’affaire

Stefan Verschuere

  • Compagnon de Pascale Peraïta, également cité dans l’affaire

 

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